Nous ne nous tairons plus, nous ne nous terrerons plus.

Le Collectif « Nous Vivrons » s'est constitué au lendemain des massacres du 7 octobre 2023 en Israël, en réaction à la flambée antisémite constatée en France. Constitué de militants contre le racisme et l'antisémitisme, le collectif s'est fixé pour objectif d'agir contre l'antisémitisme, où qu'il soit, et sous toutes ses formes, et de porter une voix juive au cœur du débat républicain. 

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TRIBUNE - A l’occasion de la Journée Nationale de lutte contre le racisme et l’antisémitisme, le Collectif « Nous Vivrons » a rassemblé plus de 150 personnalités politiques, culturelles, associatives, institutionnelles… autour d’une tribune engagée dans la lutte contre l’antisémitisme et publiée dans Le Monde du 22 mars 2024,  pour un minimum commun contre l'antisémitisme.

Contre l’antisémitisme, nous demandons un minimum commun non négociable

Par le Collectif « Nous Vivrons »


Le 8 mars dernier, le monde célébrait la Journée Internationale des droits des femmes. Comme chaque année, depuis 1982 en France, des milliers de femmes défilaient pour dire qu’elles existaient. Parmi elles, 500 femmes venues porter la voix des victimes israéliennes des massacres du 7 octobre. 500 femmes, venues également appeler à la libération de 14 autres, encore retenues en otages par le Hamas à Gaza.


A la longue liste des revendications essentielles des féministes figurait celle-ci : « Solidarité avec les femmes du monde entier ». Sans concession. Pourtant, ce cortège de femmes, venu revendiquer un combat délaissé, a dû se faire exfiltrer. Comme si l’on avait voulu braver leur détermination à défendre leurs convictions.


Pour quelles raisons, celles qui depuis le phénomène #metoo ont fait du « On vous croit » une promesse absolue en matière de violences sexuelles et sexistes, ont-elles refusé de l’appliquer aux femmes israéliennes ? Il aura fallu des preuves. Une enquête de l’ONU et surtout un temps interminable avant qu’elles ne prennent la parole pour condamner les viols utilisés comme arme de guerre systémique par les terroristes. #Metoounlessyouareajew, voici la seule réponse que nous détenons jusqu’alors.


La seule présence de femmes juives a dérangé ce 8 mars dernier. Elles voulaient porter la voix des femmes israéliennes, on leur a demandé pourquoi elles ne parlaient pas des femmes palestiniennes. Pourquoi les juives devraient-elles être davantage porteuses d’un féminisme universaliste que les porte-voix de la cause ont elles-mêmes abandonné ? A l’heure de la réflexion sur l’assignation, l’intersectionnalité, l’appropriation culturelle, les Juives et les Juifs vivent à peu près tout ce que l’on demande à la majorité de ne plus faire aux minorités. On nous essentialise. On nous explique à quel moment nous sommes victimes et ce qu’est l’antisémitisme. On nous silencie, en nous chassant à coup de « Sale juive ». Et lorsque nous refusons de nous soumettre, on nous agite l’épouvantail de l’extrême-droite pour nous catégoriser.


La seule raison de notre expulsion, c’était l’antisémitisme. C’était viscéral, indomptable, insurmontable. L’antisémitisme crasse. Celui qui vomit sa haine à chaque prétexte. Celui qui se banalise et ne prend même plus la peine de se cagouler. L’antisémitisme à visage découvert. L’antisémitisme qui insulte. Qui frappe. Qui tue. L’antisémitisme qui se revendique de la convergence des luttes. L’antisémitisme à l’ancienne et l’antisémitisme moderne. Et au cœur de ce marasme nauséabond, il y a la solitude.


La solitude des Français Juifs. Celle de Marco, sexagénaire agressé à la sortie de sa synagogue à Paris le 4 mars dernier et humilié dans son identité comme il l’a déclaré à la TV. Celle de ces étudiants juifs, dont une empêchée le 12 mars dernier d’accéder au grand amphithéâtre de Sciences Po occupé illégalement et renommé « Amphithéâtre Gaza », aux cris de « Ne la laissez pas rentrer, c’est une sioniste ». Celle que nous avons tous ressentie le lendemain lorsque le Mémorial de la Shoah de Drancy a été victime d’un tir de balles.


Nous ne demandons rien de plus que les autres. Mais rien de moins non plus. Juste un minimum commun non négociable. Contre l’antisémitisme sous toutes ses formes. Contre la haine. Contre la xénophobie. Pour que la solitude change de camp. 


Nous refusons de payer le plus lourd tribut d’une société fracturée en quête d’un ennemi commun pour se souder. 


Depuis le 7 octobre, les Juifs de France comme ceux du monde entier, sont meurtris. Parce que l’on a assisté au plus grand pogrom de Juifs depuis la Shoah alors que tout le monde s’était engagé au « Plus jamais ça ». Mais aussi parce qu’au lieu d’assister à un élan de solidarité, nous avons dû faire face à une explosion sans précédent des actes antisémites dans nos pays, en diaspora. Parlons de ce que nous vivons. Plus 1000% d’actes antisémites en France depuis le 7 octobre 2023.


Pour quelles raisons, alors qu’Israël n’était même pas entrée à Gaza, des Juifs se faisaient insulter et tabasser aux quatre coins de l’hexagone ? Pour quelles raisons, alors que nous nous attendions au réveil d’un front républicain, nous avons assisté au sommeil de ceux que nous croyions être nos amis ?


« Quand à nos portes, ici même, certains groupuscules, certaines publications, certains enseignements, certains partis politiques se révèlent porteurs, de manière plus ou moins ouverte, d’une idéologie raciste et antisémite, alors cet esprit de vigilance qui vous anime, qui nous anime, doit se manifester avec plus de force que jamais » déclarait le Président Chirac lors du Discours du Vel d’Hiv le 16 juillet 1995. Trente ans après, nous formons le vœu que notre pays soit à la hauteur de ses engagements. Que l’antisémitisme sous toutes ses formes soit dénoncé et condamné. Que les responsables politiques, associatifs, institutionnels, fassent barrage, y compris dans leurs rangs. 


A l’aube des prochaines élections européennes, et parce que l’enjeu démocratique est majeur -bien au-delà du sort des Juifs- nous appelons les candidats républicains à s’engager. Sans détour et sans complaisance. Pour un minimum commun incompressible et indispensable. Qui sauve une vie, quelle qu’elle soit, sauve l’humanité toute entière.


La liste complète des signataires   

·        Sarah Aizenman, entrepreneuse et présidente du Collectif « Nous Vivrons »

·        Rebecca Amsellem, essayiste

·        Alexandre Arcady, réalisateur

·        Julie Arfi, avocate et trésorière du Collectif « Nous Vivrons »

·        Bassem Asseh, premier adjoint à la mairie de Nantes

·        Yvan Attal, acteur et réalisateur

·        Lubna Azabal, comédienne

·        Jen Azoulay, influenceuse mode et fondatrice de Jen Wonders

·        Laurence Bachman, présidente d’honneur de Pour Les Femmes Dans les Médias

·        Tristane Banon, romancière et essayiste 

·        Sarah Barukh, écrivaine et militante contre les violences faites aux femmes

·        Clément Beaune, député de Paris, ancien ministre

·        Judith Beller, animatrice radio 

·        Yvette Benayoun Nakache, ancienne députée

·        Jean-François Bensahel, co-président de Judaïsme en Mouvement

·        Georges Bensoussan, historien 

·        Arthur Benzaquen, producteur, réalisateur et entrepreneur

·        François Berléand, comédien

·        Zohra Bitan, militante associative dans l’éducation populaire

·        Amélie Bitoun, animatrice TV

·        Olivier Blanckart, artiste, professeur aux Beaux-Arts de Paris

·        Elisabeth Borne, ancienne Première ministre

·        Elsa Boublil, directrice du Théâtre de la Concorde Paris 8

·        Géraldine Boublil (Erin off Duty), consultante mode et design

·        Sophie Boudre, réalisatrice

·        Emmanuelle Bougerol, actrice

·        Michel Boujenah, acteur, humoriste et réalisateur

·        Paul Boujenah, réalisateur

·        Geoffroy Boulard, maire du 17ème arrondissement de Paris, vice-président de la Métropole du Grand Paris

·        Nicolas Briançon, comédien 

·        Delphine Bürkli, maire du 9ème arrondissement de Paris

·        Dana Burlac, directrice littéraire

·        Pr Agnès Buzyn, ancienne ministre

·        Géraldine Cario, artiste plasticienne

·        Cartman, animateur et comédien

·        Bernard Cazeneuve, ancien Premier ministre

·        Jean-François Chermann, neurologue 

·        Antoine Chereau, dessinateur de presse

·        Patrick Chesnais, acteur, écrivain et réalisateur

·        Nadia Chmilewski, costumière

·        Laurie Cholewa, animatrice TV et radio

·        Éric Ciotti, président des Républicains, député des Alpes-Maritimes

·        Laetitia Colombani, romancière et réalisatrice

·        Dr Jean-Michel Cohen, nutritionniste

·        Gilles Cohen Solal, éditeur

·        Alexandra Cordebard, maire du 10ème arrondissement de Paris

·        Jérôme Coumet, maire du 13ème arrondissement de Paris

·        Gaston Crémieux, essayiste 

·        Benjamin Cymerman, entrepreneur et vice-président du Collectif « Nous Vivrons »

·        Jessica Cymerman, auteure

·        François Dagnaud, maire du 19ème arrondissement de Paris 

·        Gérard Darmon, acteur 

·        Emmanuel Debono, historien 

·        Déborah De Lieme Abisror, secrétaire générale du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale

·        Michaël Delafosse, maire de Montpellier

·        Carole Delga, présidente de Régions de France, présidente du Conseil Régional d’Occitanie

·        Charlie Dupont, comédien

·        Lamia El Aaraje, Première secrétaire fédérale de Paris - parti socialiste et adjointe à la maire de Paris 

·        Galina Elbaz, avocate et vice-présidente de la LICRA

·        Vincent Elbaz, acteur

·        Pascal Elbé, acteur, réalisateur et scénariste

·        Amine El Khatmi, écrivain, ancien président du Printemps républicain, conseiller laïcité de la présidente de la région Ile-de-France

·        Arié Elmaleh, comédien et réalisateur

·        Jean-Paul Enthoven, écrivain

·        Raphaël Enthoven, écrivain et philosophe

·        Arthur Essebag, animateur et producteur

·        Christian Estrosi, maire de Nice, président des Villes et Villages de Justes de France, président de la Métropole Nice Côte d’Azur, président délégué de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur 

·        Dominique Farrugia, producteur

·        Isabelle Farrugia, entrepreneure

·        Rémi Féraud, sénateur de Paris 

·        Michèle Fitoussi, auteure

·        Hélène de Fougerolles, actrice

·        Alain Fromager, comédien

·        Charlotte Gainsbourg, actrice

·        Tania Garbarski, actrice

·        Gilles Gaston-Dreyfus, auteur et comédien

·        Jean-Marc Germain, ancien député

·        Elise Goldfarb, entrepreneuse

·        Ariel Goldmann, avocat, président du Fonds Social Juif Unifié et de la Fondation du Judaïsme français

·        Philippe Goujon, maire du 15ème arrondissement de Paris

·        Léonor Grandsire, vice-présidente et trésorière de Pour les Femmes Dans les Médias

·        Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la maire de Paris

·        Nicole Guedj, ancienne ministre et avocate

·        Amir Haddad, chanteur et comédien

·        Benjamin Haddad, député de Paris

·        Gwendoline Hamon, comédienne 

·        Simone Harari, productrice 

·        Jeanne d’Hautessere, maire du 8ème arrondissement de Paris

·        François Heilbronn, professeur à Sciences Po

·        Elodie Hesme, auteure et scénariste 

·        Anne Hidalgo, maire de Paris

·        Gad Ibgui, directeur général de l’ECUJE

·        Mona Jafarian, présidente de Femme Azadi

·        Bernard Jomier, sénateur de Paris

·        Keren Ann, artiste, auteure, compositrice et interprète

·        Rachel Khan, essayiste

·        Patrick Klugman, avocat et président du Comité français pour Yad Vashem

·        Marc Knobel, historien

·        Julien Kojfer, scénariste

·        Pénélope Komites, adjointe à la maire de Paris

·        Guy Konopnicki, écrivain

·        Haïm Korsia, Grand rabbin de France

·        Caroline Lang, vice-présidente de Pour Les Femmes Dans les Médias 

·        Sylvie de La Rochefoucauld, vice-présidente de Pour Les Femmes Dans les Médias 

·        Julia Layani, entrepreneuse dans les médias

·        Jean-Pierre Lecoq, maire du 6ème arrondissement de Paris

·        Mathilde de l’Ecotais, artiste et présidente fondatrice de Média Social Factory

·        Mathieu Lefèvre, député du Val de Marne et président du groupe d’amitié France-Israël à l’Assemblée nationale

·        Eric Lejoindre, maire du 18ème arrondissement de Paris

·        Philippe Lellouche, comédien, producteur et réalisateur

·        Sarah Lelouch, productrice

·        Myriam Levain, autrice

·        Justine Lévy, écrivain

·        Annette Levy Willard, écrivaine et ancienne diplomate

·        David Lisnard, maire de Cannes

·        Nathalie Loiseau, députée européenne et ancienne ministre

·        Enrico Macias, chanteur, musicien et producteur

·        Léo Maidenberg, producteur

·        Sylvain Maillard, député de Paris et président du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale 

·        Jacky Mamou, ancien président de Médecins du Monde

·        Julie Mamou-Mani, productrice et auteure

·        Bettina Manchel, cadre de la Fonction publique et vice-présidente du Collectif « Nous Vivrons »

·        Françoise Marchetti, présidente de Pour Les Femmes Dans les Médias 

·        Aline Marrache, vice-présidente de Pour Les Femmes Dans les Médias

·        Caroline Maury, manager dans les télécoms et secrétaire générale du Collectif « Nous Vivrons »

·        Nicolas Mayer-Rossignol, maire de Rouen, président de la Métropole Rouen Normandie et premier secrétaire délégué du Parti socialiste

·        Hélène Médigue, actrice et réalisatrice

·        Yael Mellul, ancienne avocate et présidente de l’association Femme et Libre

·        Radu Mihaileanu, réalisateur et scénariste

·        Benjamin Morgaine, producteur

·        Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse, président de Toulouse Métropole et Premier vice-président de France Urbaine

·        Sophie Nahum, fondatrice du projet Les Derniers

·        Richard Odier, directeur général du Fonds Social Juif Unifié

·        Héloïse d’Ormesson, éditrice

·        Martine Ouaknine, présidente honoraire du CRIF Sud-Est, adjointe au maire, conseillère métropolitaine et départementale

·        Astrid Panosyan-Bouvet, députée de Paris

·        Rachel-Flore Pardo, avocate

·        Valérie Perez, auteure et fondatrice de Destins de Femmes

·        Dominique Pinon, comédien

·        Eric Pliez, maire du 20ème arrondissement de Paris

·        Olivia Polski, adjointe à la maire de Paris

·        Marie Poniatowski, créatrice de joaillerie

·        Laetitia Recayte, productrice et secrétaire générale de Pour Les Femmes Dans les Médias

·        Jérémy Redler, maire du 16ème arrondissement de Paris

·        Diane Richard, militante féministe

·        Simone Rodan-Benzaquen, directrice de l’American Jewish Committee en France et en Europe

·        Philippe Rodriguez, entrepreneur et président du think-tank Metacircle

·        Caroline Rogard, vice-présidente de Pour Les Femmes Dans les Médias

·        François de Rugy, ancien président de l’Assemblée nationale et entrepreneur

·        Maxime Ruszniewski, président de Remixt et membre du Haut Conseil à l’Égalité entre les femmes et les hommes

·        Shaparak Saleh, avocate et co-fondatrice de Femme Azadi

·        Ruben Sarfati, chef et entrepreneur

·        Shannon Seban, élue à Rosny-sous-Bois et présidente Renaissance en Seine-Saint-Denis

·        Elie Semoun, acteur

·        Joann Sfar, dessinateur

·        Marc Siemiatycki, comédien

·        Anne Sinclair, écrivaine

·        Ilana Soskin, avocat au Barreau de Paris et à la Cour pénale internationale

·        Mario Stasi, avocat et président de la LICRA

·        Amanda Sthers, écrivain, dramaturge et réalisatrice 

·        Steve Suissa, producteur et réalisateur 

·        Gil Taïeb, vice-président du CRIF et du Fonds Social Juif Unifié

·        Karen Taïeb, adjointe à la maire de Paris

·        Jacques Tarnero, philosophe et essayiste

·        Philippe Torreton, comédien et écrivain 

·        Manuel Valls, ancien Premier ministre

·        Daniel Vaniche, architecte

·        François Vauglin, maire du 11ème arrondissement de Paris

·        Catherine Vieu-Charier, ancienne adjointe à la maire de Paris 

·        Camille Vizioz-Brami, élue du 9ème arrondissement de Paris

·        Ariel Weil, maire de Paris Centre

·        Gad Weil, co-président de Judaïsme en Mouvement

·        Ariel Wizman, entrepreneur et journaliste

·        Elsa Wolinski, entrepreneuse

·        Caroline Yadan, députée de Paris 

·        Jonathan Zaccaï, comédien 

·        François Zimeray, avocat et ancien Ambassadeur de France

Action #10 - Marche du 8 mars 2024 pour la journée internationale des droits des femmes : SOEURS ISRAELIENNES, ON VOUS CROIT

Porter la voix des victimes israéliennes des massacres du 7 octobre 2023 et celle des otages

Nous Vivrons a participé le 8 mars 2024 à la grève féministe et répondu à l'appel des organisatrices de la marche pour la journée internationale des droits des femmes.

L'appel officiel appelait à la solidarité avec les femmes du monde entier, donc Nous Vivrons a souhaité y participer pour porter la voix des victimes israéliennes des massacres du 7 octobre 2023, porter la voix des otages et notamment les femmes encore retenues par les terroristes du Hamas et exposées à leurs violences et les viols, et appeler à leur libération immédiate et inconditionnelle.

Nous Vivrons a obtenu une place officielle dans ce cortège, et c'est avec une immense fierté que plusieurs centaines de militantes ont défilé le 8 mars.

Mais les militantes ont très rapidement été encerclées par des groupes pro-palestiniens multipliant les provocations et les insultes, jusqu'à ce que de nombreux hommes se regroupent en black blocks et attaquent le cortège Nous Vivrons, avec des projectiles et tessons de bouteilles. 

Le service de sécurité a fait preuve d'un immense sang-froid pour défendre les militantes, et la police est intervenue pour les protéger et les exfiltrer de la marche.

Nous Vivrons exprime sa colère qu'en 2024 des françaises juives, parce qu'elles sont juives et portent la voix de femmes israéliennes victimes de massacres et de viols, dans le cadre d'une manifestation pour les droits des femmes, soient contraintes d'être écartées pour des raisons de sécurité.

Nous Vivrons ne cèdera pas face aux menaces antisémites où qu'elles se trouvent, quelle que soit leur forme, et appelle à l'unanimité des discours sur la lutte contre l'antisémitisme, et la lutte contre les violences dont les femmes israéliennes ont été et sont toujours victimes de la part des terroristes.

Action #9 - #STOPANTISEMITISME

Et vous, où en êtes-vous avec l'antisémitisme ?

Nous Vivrons a lancé le 27 février 2024 une vaste campagne de lutte contre l'antisémitisme.

On dit que les Juifs sont… riches ; partout ; contrôlent le monde. Voici les poncifs exposés dans cette campagne qui ambitionne de pointer du doigt leur absurdité par des faits. 

En rappelant qu’il y a, en proportion, autant de Juifs qui vivent sous le seuil de pauvreté que le reste des Français ; que seuls 400 000 personnes sur 68 millions d’habitants sont Juives en France ; qu’il n’y a qu’un seul État Juif au monde (de la taille de la Bretagne) et qu’il ne fait ni partie du G8, ni du G20. 

A quelques jours de la Journée Nationale de Lutte contre le Racisme et l’Antisémitisme, cette campagne a vocation à rappeler que l'antisémitisme explose en France, que c'est l'affaire de tous, et à appeler toutes les associations antiracistes à lutter activement contre l’antisémitisme. 

Nous appelons également les partis politiques à une grande fermeté face à ceux qui jouent avec ces clichés à des fins électoralistes. Nous avons choisi de reprendre les codes de la récente campagne de La France Insoumise invitant à s’inscrire sur les listes électorales au moyen de stéréotypes tout aussi populistes qu’insensés, destinés à cliver et à opposer. La haine de l’autre ne peut pas être un argumentaire de campagne. 

Action #8 - "INSOUMIS, SOUMIS AU HAMAS" chez Mathilde PANOT

Dénoncer son soutien aux organisations terroristes.

Le dimanche 28 janvier 2024, nous nous sommes rendus nombreux aux vœux de Mathilde PANOT,  députée de la 10ème circonscription du Val de Marne, à Ivry sur Seine.

Elle a, elle aussi, démarré son discours par la situation en Israël et s'est félicitée que La France Insoumise ait su résister aux gouvernements français et israélien. 

Nous nous sommes levés, une fois encore, pour la remercier au nom du Hamas pour son soutien, et avons été sortis sous les cris de "sionistes, assassins" de certains militants LFI, laissant une salle vidée du tiers de ses occupants. (voir notre intervention)

Action #7 - "INSOUMIS, SOUMIS AU HAMAS" chez Danièle OBONO

Dénoncer la qualification répétée, par la députée OBONO, du Hamas comme "mouvement de résistance"

Le mercredi 24 janvier 2024, nous avons interpelé la députée Danièle OBONO, députée de la 17ème circonscription de Paris, avant sa cérémonie de vœux à Paris 18ème.

Elle qui n'a eu de cesse de qualifier, jusque dans l'hémicycle, les terroristes du Hamas de "résistants".

Nous lui avons donc demandé conseil pour tous les révoltés en France qui souhaitent mener des actions de résistance :

"Madame OBONO, nous conseillez-vous, pour résister en France, de violer, massacrer, éventrer des femmes ?" (voir notre intervention)

Action #6 - "INSOUMIS, SOUMIS AU HAMAS" chez Thomas PORTES

Dénoncer le soutien de LFI aux organisations terroristes, lors de la cérémonie des vœux présentés par Thomas PORTES, député de la 3ème circonscription de Seine-Saint-Denis 

Le lundi 22 janvier 2024, nous nous sommes rendus aux vœux présentés par le député Thomas PORTES à sa permanence de Noisy-le-Grand.

Ce rendez-vous, destiné à ses électeurs et administrés, a démarré dès l'entame du discours de Monsieur PORTES, par Gaza, qu'il considère comme une priorité. 

Nous avons alors rappelé à cet élu de la République que son obsession ne révélait qu'une chose : INSOUMIS SOUMIS AU HAMAS. 

Action #5 - "MONSIEUR MELENCHON, LE HEZBOLLAH AUSSI VOUS DIT MERCI"

Dénoncer la visite de Jean-Luc MELENCHON à Beyrouth en soutien au "peuple libanais", quand le Hezbollah tire quotidiennement des missiles sur les civils israéliens 

Le mercredi 17 janvier 2024, nous avons accueilli Jean-Luc MELENCHON à l'aéroport de Roissy-CDG à son retour d'un voyage au Liban en soutien au peuple libanais qui subirait selon lui une guerre contre Israël.

Sauf que le Liban n'a pas été contraint à la guerre par Israël, c'est bien le Hezbollah qui est responsable de tirs quotidiens de missiles aveugles contre la population civile israélienne. 

Ce soutien unilatéral est une nouvelle démonstration de la complaisance, et même du soutien, des LFIstes aux mouvements terroristes, quand ils sont incapables du moindre mot de soutien pour les civils en Israël, et tout simplement d'un mot pour la PAIX.

Action #4 - "INSOUMIS, LE HAMAS VOUS REMERCIE POUR VOTRE SOUTIEN INCONDITIONNEL"

Dénoncer la complaisance de La France Insoumise avec les organisations terroristes comme le Hamas ou le FPLP

Le samedi 16 décembre 2023, La France Insoumise tenait son assemblée représentative destinée à faire le point sur la période écoulée et à préparer l'année 2024 notamment les élections européennes. 

Ce bilan de La France Insoumise, c'est particulièrement l'incapacité d'une partie des LFIstes à qualifier le Hamas de mouvement terroriste, et les liens assumés et revendiqués avec des membres du FPLP,  figurant sur la liste des organisations terroristes de l'Union Européenne notamment. 

Le 2 décembre 2023, Jean-Luc MELENCHON a réitéré cette ligne en scandant publiquement "Gloire éternelle à ceux qui résistent" en référence aux actions terroristes commises en Israël. 

Nous sommes donc venus avec des bandeaux verts sur le terrain de la LFI pour la remercier, au nom des terroristes, pour son soutien inconditionnel, en reprenant cette odieuse rhétorique de la "résistance", avec des pancartes "Violer, c'est résister ! Insoumis, le Hamas vous dit merci", "Kidnapper, c'est résister !", ou encore "Brûler, c'est résister !"...

Nous avons ensuite retiré nos bandeaux verts pour dénoncer ce soutien et la gravité de tels discours, qui légitiment la haine et le passage à l'acte partout dans le monde, et en particulier en France. 

Nous devons rester mobilisés pour dénoncer l'immense responsabilité de ces élus et figures politiques dans le regain antisémite en France.

Action #3 - RENDONS SES VALEURS À LA PLACE DE LA REPUBLIQUE

Veillée en hommage aux victimes israéliennes des massacres du Hamas Jeudi 30 novembre 2023, place de la République

Le jeudi 30 novembre,  Nous Vivrons a appelé à un rassemblement de recueillement en hommage aux victimes de la barbarie du Hamas en Israël, et en soutien aux otages toujours entre leurs mains.

Il est apparu essentiel que cet hommage ait lieu place de la République, lieu régulier de rassemblements où les valeurs de la République sont si souvent piétinées par des slogans racistes, antisémites, des violences ou des appels à la haine, parfois dans la complaisance des personnalités politiques présentes.

Ce fut un moment de fraternité, de peine partagée, mais également d'espoir.

Le pavé parisien n'appartient plus seulement aux haineux de tous bords. Nous continuerons d'agir pour que la place de la République, et la rue en général, recouvrent leurs valeurs et leur dignité.

Action #2 - #METOO UNLESS YOU ARE A JEW

Dénoncer le silence des associations féministes face aux crimes, viols, mutilations, ayant ciblé les femmes israéliennes lors des attentats terroristes du 7 octobre 2023

Le collectif Nous Vivrons a souhaité prendre part à la manifestation féministe du 25 novembre 2023, pour mettre en lumière les crimes de masse commis par le Hamas en Israël contre les femmes. 

La référence aux femmes israéliennes avait de façon notoire été écartée par les associations organisatrices, et de fait, le cortège Nous Vivrons a été empêché de rejoindre le reste de la manifestation par des groupes d'extrême-gauche et "antifas" qui sont volontairement restés statiques pour nous stopper.

La protection du cortège Nous Vivrons a été rendue indispensable par la virulence des groupes présents autour, et a été assurée par des dizaines de CRS.

L'action de Nous Vivrons et son retentissement dans la presse ont contraint plusieurs mouvements féministes - pas tous - à clarifier leurs positions, tandis que d'autres ont cru pouvoir éviter de le faire en désignant Nous Vivrons comme un groupe d'extrême droite. 

Cette action a eu des conséquences jusqu'à l'Assemblée Nationale, où, sur question de la députée Caroline YADAN, Madame la Ministre Bérangère COUILLARD a annoncé la vigilance du gouvernement sur l'octroi des subventions aux associations, sous réserve que celles-ci partagent les valeurs universelles de son ministère.

Action #1 - TOUCHE PAS À LA MÉMOIRE

Refus de la récupération scandaleuse par LFI du mémorial de la rafle du Vel d'Hiv, où ils ont choisi de déposer une gerbe plutôt que de marcher le 12 novembre 2023 contre l'antisémitisme

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